Une vision défectueuse non corrigée ou insuffisamment corrigée ou des corrections défectueuses peuvent entraîner des crampes dans les muscles internes de l'œil. Les plaintes doivent être corrigées par une compensation optimale de la vision défectueuse.
Influences et causes
Une perturbation de l'équilibre des muscles oculaires (hétérophorie) peut entraîner une vision double. Afin d'éviter la vision double, les muscles externes de chaque œil sont surchargés. Typique de l'"asthénopie musculaire" : les plaintes disparaissent si l'on éteint temporairement un œil, par exemple en le recouvrant d'un verre dépoli. Dans certains cas d'asthénopie musculaire, une correction avec des lentilles prismatiques peut être utile. Comme il s'agit d'une intervention sur l'équilibre musculaire de l'œil, c'est-à-dire d'un procédé thérapeutique qui peut avoir des effets secondaires graves s'il n'est pas utilisé correctement, l'adaptation de lentilles prismatiques à un patient est réservée exclusivement à l'ophtalmologue.
Asthénopie nerveuse
Si aucune des causes externes dues à des erreurs de réfraction ou à un équilibre perturbé des muscles oculaires ne peut être trouvée pour expliquer les plaintes asthénopiques, il s'agit généralement d'un problème purement fonctionnel déclenché par un épuisement nerveux ou un stress psychologique. Seul un diagnostic ophtalmologique, qui exclut les causes organiques, peut fournir des informations à ce sujet. Pour étudier les plaintes, un examen en cycloplégie peut être utile. À cette fin, le muscle ciliaire est temporairement détendu par des médicaments. Cette dilatation de la pupille entraîne une perturbation temporaire de la capacité à lire et à conduire.
Analyses et résultats de recherches
Selon une enquête menée auprès d'ophtalmologistes allemands, 12,9 patients par semaine en moyenne consultent l'ophtalmologiste exclusivement ou principalement en raison de maux de tête - extrapolé à l'ensemble des ophtalmologistes en Allemagne, cela représente 2,5 millions de patients souffrant de maux de tête par an. Selon une enquête menée en France, parmi les patients souffrant de maux de tête quotidiens.
